Mandarin

Etymologie

Mot

Attesté pour la première fois dans la dynastie Tang écrit 底, le marqueur possessif des variétés de chinois septentrionnales. Plus loin, d'origine contestée. Trois hypothèses sont généralement proposées :

  • D'une lénition de son équivalent littéraire 之 (OC : *tjɯ), qui est toujours utilisé dans certains contextes.
  • D'une lénition de 者 (OC : *tjaːʔ).
  • D'une lénition du démonstratif en Chinois Médiéval 底 (MC : *teiX)

Peut aussi être un cognat de la particule 地 (Mandarin : de) qui a un sens plus spécialisé.

Caractère

Composé phono-sémantique du sémantique 白 (blanc), originellement 日 (soleil) pour 旳 (clair) + le phonétique 勺 (OC : *pljewɢ, *bljewɢ (ZS), *tewk, *m-tewk (BS)).

Le sens "de" provient d'une substitution du caractère originel 底.

Prononciation

  • Chinois Médiéval :
    • Pinyin : de, de5 ; dì, di5
    • Zhuyin : ˙ㄉㄜ ; ㄉㄧˋ
    • API : [d̥ə̙] ; [d̥i˥˩]
      • Note : La prononciation dì est utilisé dans certains contexte où 的 est accentué, notamment dans la poésie.

Définition

Particule

  • Indique la possession.
  • Indique le lien entre un nom et une proposition relative ou un adjectif.

Note d'utilisation : Se met entre le possédé et le possesseur, où le possédé est mis avant et le possesseur est mis après :

  • 這是我書皮。
    这是我书皮。
    Zhè shì wǒ de shū de shūpí.
    C'est la couverture de mon livre. [litt. C'est la couverture du livre à moi.]

Il peut être omis dans certaines situations :

  • Lorsqu'on se réfère à des membre de la famille : 我爸爸 ; wǒ bàbà ; mon père
  • Lorsqu'il permet de lier un adjectif monosyllabique avec un nom : 壞人/坏人 ; huài rén ; une/des mauvaise(s) personne(s)
  • Quand il est question d'associations fréquentes, notamment liées aux pays : 中國人/中国人 ; zhōngguó rén ; personne(s) chinoise(s)

Les traductions

Français : de Français : que Français : qui Harssitien : no Wokantian : ei Wokantian : tena Spasoïen : qi Sildvarien : fon